Comment aller mieux au travail ?

Comment aller mieux au travail ?

Les réponses à cette question n’existent pas, il n’y a pas de solutions.

En tout cas pas sur cette page.

Mais il y a les vraies, les vôtres : elles vous sont personnelles, au croisement de ce que vous êtes avec votre contexte professionnel. Si vous souffrez au travail, c’est parce que c’est (aussi) vous.

Certaines personnes travaillent dans des conditions difficiles et n’en souffrent pas, parce qu’elles se sont désinvesties, et laissent glisser ce qui les dérange. Il s’agit là de personnes qui ont renoncé à l’ambition de bien faire ou de réussir. Ce qui en soi est une souffrance cachée, et il est donc plus juste de dire qu’elles ne sentent pas qu’elles souffrent. Pour un temps plus ou moins long, avant d’être parfois impactées par des maladies psychosomatiques, ce qui n’est qu’une autre manière de continuer à se désinvestir du problème réel.

Il y a également des personnes qui ne souffrent pas parce qu’elles ont une structure de personnalité forte, et supportent bien leur travail avec la détermination d’en changer dès que possible.

Une personne qui souffre au travail et le sait doit poser son propre diagnostic, à partir de questions sur les détails/instants qu’elle vit, et sur ce qu’elle ressent. Il s’agit de s’analyser vraiment, de se visualiser dans les situations problématiques :

  • Lorsque X m’a demandé un travail dans des délais impossibles, pourquoi n’ai-je rien dit ? Était-ce de la peur ou de la résignation ? Les reproches je vais y avoir droit, en position de coupable, alors que j’aurais pu expliquer pourquoi j’ai besoin d’une journée de plus.
  • Lors de la réunion de ce matin, X a fait des compliments à Z, pourquoi est-ce que cela m’a fait mal ? Est-ce que j’ai besoin de sa reconnaissance ? Pourquoi ce besoin ?
  • Il m’arrive de crier, ou de pleurer, rarement de m’exprimer calmement. Pourquoi ? Et pourquoi ai-je du mal à dire non ?
  • Mes collègues sont très à l’aise entre eux, moi je me sens tenu(e) à l’écart… Est-ce qu’ils m’écartent ou bien est-ce moi qui suis trop mal à l’aise pour ne pas m’écarter moi-même ?
  • ….

La liste de ces exemples peut être déroulée à l’infini, parce que chacun a ses propres questions et ses propres solutions. Et donc d’un travail à faire sur soi.

En cas d’impossibilité ou de difficultés à prendre tout seul ce recul indispensable, une psychothérapie ou un coaching sont utiles, voire nécessaires.

 

 

Vous aimez...Partagez !