L’alcoolisme
On parle d’addiction à l’alcool en cas de consommation régulière et excessive. Les causes sont souvent en lien avec un mal être, des tensions trop fortes, elles-mêmes dues à des sources externes ou internes.
Les sources externes peuvent au départ être seulement ce qu’une personne va considérer comme des obligations sociales, l’exemple typique étant un cercle d’amis qui ne peut se réunir sans consommer d’alcool. Une consommation excessive, même occasionnelle n’est pas anodine. Avec le temps, cela devient un besoin à chaque fois que l’on veut se détendre, avec des amis, des collègues, et puis…seul. Considérer qu’on a besoin de « boire un verre » pour récupérer d’une journée stressante devient problématique lorsque cela s’inscrit dans le temps comme une habitude, sachant que peu de journées ne sont pas stressantes. Et l’habitude, avec le temps, mène au besoin : donc à la dépendance.
Les causes internes de l’alcoolisme sont liées à la personne elle-même : anxiété sans lien avec le contexte, angoisse, tristesse… Ou encore un besoin de transgresser les règles d’un environnement qui ne tolère pas l’alcool, auquel cas on tombe souvent dans l’excès, par colère non contrôlée.
Loin de nous apaiser l’alcool augmente toutes ces tensions :
- L’effet de bien-être nécessite à chaque fois une consommation plus forte.
- Plus le niveau de détente recherché est élevé, plus il sera suivi d’un niveau de tension encore plus fort.
- Physiquement c’est à chaque fois une secousse, qui fatigue, perturbe la qualité de sommeil et la capacité de récupération, provoque des troubles digestifs…
- Outre les maladies qu’il provoque, l’alcoolisme amène souvent à une dégradation de la vie sociale, dans le cercle personnel ou professionnel.
L’aide d’un professionnel, médecin ou psychothérapeute, est souvent nécessaire pour sortir de cette addiction.
