L’adolescent, le jeune et le cannabis
Le premier joint est souvent fumé à l’adolescence entre copains et copines. Heureusement, pour la plupart, cela restera quelque chose qu’on fait rarement, ou plus du tout.
La question qui se pose est de savoir pourquoi certains intègrent très vite le joint comme quelque chose de nécessaire à leur « équilibre ». On peut supposer que ces jeunes-là ne sont pas si bien dans leur peau que leur entourage peut le penser : une souffrance, petite ou grande, est là, qui fait qu’on veut être moins mal, et qu’on ne mesure plus sa consommation.
L’environnement familial peut-être en cause, et l’on constatera assez souvent que la qualité de la communication entre ce jeune et ses parents s’est détériorée, avant même que la consommation de cannabis soit découverte.
Lesquels parents s’inquiètent, parfois s’affolent, et ne savent pas comment gérer cette situation qui les choque. Dans tous les cas mieux vaut engager une discussion au plus tôt, et sur un mode le moins inquiétant et le moins colérique possible. Il y a une autre relation à trouver ensemble, où les parents gardent l’autorité, tout en étant dans une meilleure écoute, et une meilleure compréhension de leur adolescent ou jeune adulte : plus dans le soutien que dans la condamnation.
Lorsque cet effort de communication n’est pas possible ou ne donne pas de résultats, il est recommandé d’avoir recours à un psychothérapeute, qui, perçu par le jeune concerné comme neutre et bienveillant, peut trouver, dans des séances en tête à tête et confidentielles, l’aide nécessaire pour comprendre son addiction, et s’en libérer.
